Donner ses organes c’est dire : Je sais que, suite à un accident brutal, tout sera entrepris pour éviter mon décès. Mais si l’éventualité d’un prélèvement d’organes se présente, tout sera mis en œuvre pour transmettre une nouvelle vie à un ou plusieurs receveurs.
Je sais qu’il ne pourra subsister aucun doute sur la certitude de la mort de mon cerveau (voir ce qu’est la "mort encéphalique").
Je sais que les premières démarches consisteront à rechercher mes intentions de donner ou de ne pas donner (voir les lois de bioéthique).
Je sais que ma famille ou mes proches ont une obligation morale de respecter ma volonté.
Je sais que ma carte de donneur les aidera lorsque le médecin ou l’infirmière leur parlera du don d’organes. Ils n’auront pas à choisir à ma place.
Je sais que le prélèvement d’organes et celui de tissus sont des actes chirurgicaux identiques à ceux effectués sur un patient en vie.
Je sais que l’apparence externe de mon corps sera respectée, pour que mes proches puissent me revoir.
Je sais que donner ses organes c’est vouloir, sans condition ni arrière-pensée, aider d’autres humains dans la détresse, sans se préoccuper de leur appartenance sociale, de leur style de vie, de leur origine ethnique, de leurs opinions…
Je sais que toutes les grandes religions estiment que le don d’organes entre pleinement dans la tradition d’aide à son prochain.
Je sais que les receveurs, et leurs familles, sauront apprécier ce cadeau de vie et en seront dignes.