mercredi 25 février 2015

contraception d'urgence

La contraception d'urgence

La contraception d'urgence hormonale est disponible en pharmacie sans prescription médicale. Elle peut être délivrée gratuitement et de manière anonyme aux jeunes filles mineures. Pour les femmes majeures, elle est remboursée dans les conditions habituelles sur prescription médicale.

La contraception d'urgence, qu'est-ce que c'est ?

La contraception d'urgence réduit le risque de grossesse non désirée après un rapport sexuel non protégé ou mal protégé (oubli de pilule, rupture de préservatif). Elle agit en bloquant l'ovulation et en empêchant l'œuf de se fixer dans l'utérus.
Pour en savoir plus sur la contraception d'urgence, consultez le site ameli santé.

La contraception d'urgence est gratuite pour les jeunes filles mineures

Deux médicaments de contraception d'urgence hormonale, à base de levonorgestrel sont disponibles en pharmacie sans prescription médicale pour deux médicaments :
  • Norlevo®
  • Levonorgestrel Biogaran®
Ils peuvent être délivrés gratuitement et de manière anonyme aux jeunes filles mineures en pharmacie et, sous certaines conditions, dans les infirmeries scolaires.
Pour les femmes majeures, ces médicaments sont remboursés dans les conditions habituelles sur prescription médicale.

Les services universitaires et interuniversitaires de médecine préventive et de promotion de la santé peuvent délivrer gratuitement la contraception d'urgence aux étudiantes.

Pour une meilleure efficacité, le traitement doit être pris le plus tôt possible après le rapport sexuel non protégé ou mal protégé, de préférence dans les 12 heures, et au plus tard dans les 3 jours qui suivent le rapport.

À noter : un autre médicament, efficace jusqu'à 5 jours après le rapport sexuel non protégé ou mal protégé, est disponible en pharmacie uniquement sur prescription médicale. Le dispositif intra utérin (DIU) ou stérilet est également très efficace pendant ces 5 jours. Il est disponible en pharmacie uniquement sur prescription médicale.
Ces deux contraceptifs sont désormais délivrés gratuitement aux jeunes filles mineures âgées d'au moins 15 ans, selon les mêmes modalités que les autres contraceptifs remboursables. Pour les femmes majeures, ils sont remboursés à 65 % par l'Assurance Maladie.

La contraception d'urgence ne remplace pas une contraception régulière

L'utilisation de la contraception d'urgence doit rester exceptionnelle. En effet, elle n'est pas efficace à 100 % et ne peut remplacer la prise d'une contraception régulière associée à un suivi médical.
De plus, la contraception d'urgence n'apporte aucune protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST), en particulier le VIH et l'hépatite B. Seule l'utilisation des préservatifs protège efficacement contre ces affections.

Pour bien choisir sa contraception régulière

Il existe différents moyens de contraception, adaptés à différents modes de vie. C'est à chaque femme et à chaque couple de trouver la méthode qui lui convient et lui semble la plus appropriée. Les professionnels de santé sont là pour vous accompagner et l'accès à la contraception est facilité :
  • Le tiers-payant sur les consultations et les examens de biologie médicaleVotre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme peuvent vous renseigner, vous aider à choisir la contraception qui vous convient et vous la prescrire ; si vous avez au moins 15 ans, ils vous feront bénéficier du tiers-payant et vous n'aurez à régler que le ticket modérateur de la consultation et des examens de biologie médicale nécessaires à la contraception.
  • La délivrance gratuite des contraceptifs remboursables en pharmacie.Si vous êtes mineure âgée d'au moins 15 ans, la contraception est prescrite et délivrée en toute confidentialité ; le consentement parental n'est pas requis. Les contraceptifs prescrits par un médecin ou une sage-femme vous seront délivrés gratuitement en pharmacie car l'Assurance Maladie les rembourse à 100 % et vous dispense d'avance de frais.
À noter : les centres de planification ou d'éducation familiale (CPEF) assurent des consultations de contraception ainsi que des actions de prévention portant sur la sexualité et l'éducation. Ils peuvent délivrer gratuitement la contraception aux jeunes filles mineures souhaitant garder le secret ainsi qu'aux femmes majeures n'ayant pas d'assurance maladie.

IVG

L'interruption volontaire de grossesse (IVG) (d'après l'assurance maladie)

Toute femme enceinte en situation de détresse peut demander à un médecin l'interruption de sa grossesse. En France, l'IVG peut être pratiquée avant la fin de la 12e semaine de grossesse, c'est-à-dire avant la fin de la 14e semaine après le début des dernières règles (14 semaines d'aménorrhée).
À compter du 31 mars 2013, le forfait de prise en charge des frais relatifs à l'IVG est remboursé en totalité par l'Assurance Maladie.

Les méthodes d'IVG

Il existe deux méthodes d'IVG : la méthode médicamenteuse et la méthode chirurgicale. Seul un médecin peut pratiquer cette intervention.
L'IVG médicamenteuseL'IVG médicamenteuse (prise de 2 médicaments différents - l'un interrompt la grossesse, l'autre provoque l'expulsion de l'embryon - au cours de 2 consultations médicales différentes) peut être réalisée :

  • soit en médecine de ville (cabinet médical, centre de santé, centre de planification et d'éducation familiale), jusqu'à la fin de la 5e semaine de grossesse (7e semaine d'aménorrhée) ;
  • soit en établissement de santé (hôpital ou clinique) jusqu'à la fin de la 7e semaine de grossesse (9e semaine d'aménorrhée).
L'IVG chirurgicaleL'IVG chirurgicale (dilatation du col de l'utérus et évacuation du contenu utérin par aspiration) peut être réalisée en établissement de santé (hôpital ou clinique) jusqu'à la fin de la 12e semaine de grossesse (14e semaine d'aménorrhée).
Elle se fait sous anesthésie locale ou générale et nécessite dans la plupart des cas une hospitalisation inférieure ou égale à 12 heures.

Pour plus d'informations, consultez 
le site ameli-santé

Les modalités de l'intervention

Quelle que soit la méthode d'IVG, plusieurs étapes doivent être respectées avant et après l'intervention :
Avant l'intervention : les deux consultations médicales préalables 
Deux consultations médicales préalables sont obligatoires avant l'IVG, avec un délai de réflexion d'1 semaine* entre les deux. Vous choisissez, avec le médecin, la méthode d'IVG la plus adaptée à votre situation (terme de la grossesse, état de santé...).
Avant l'IVG, un entretien psycho-social est systématiquement proposé aux femmes ; il est obligatoire pour les jeunes filles mineures non émancipées.

À noter :

  • les jeunes filles mineures non émancipées peuvent recourir à l'IVG sans l'autorisation du père ou de la mère (ou du représentant légal). Elles devront alors se faire accompagner dans leur démarche par la personne majeure de leur choix ;
  • l'IVG fait partie des exceptions au parcours de soins coordonnés, c'est-à-dire qu'il vous est possible de consulter un médecin autre que votre médecin traitant. Par ailleurs, l'accès à un gynécologue est libre : inutile d'aller consulter votre médecin traitant avant de consulter un gynécologue.
* Ce délai peut être réduit à 48h en cas d'urgence.
Après l'intervention : la consultation médicale de contrôle Une consultation médicale de contrôle et de vérification de l'IVG doit avoir lieu entre le 14e et le 21e jour après l'intervention.

Le tarif et la prise en charge d'une IVG

Le tarif d'une IVG et sa prise en charge dépendent de la technique d'IVG et du lieu où elle est pratiquée.
À partir du 31 mars 2013, l'IVG est prise en charge à 100 % par l'Assurance Maladie dans le cadre d'un forfait.
L'IVG médicamenteuse en médecine de ville (cabinet médical, centre de santé, centre de planification et d'éducation familiale) est remboursée par l'Assurance Maladie à 100 % sur la base d'un tarif forfaitaire fixé à 191,74 euros.
Ce tarif comprend la 2e consultation médicale préalable, les deux consultations médicales de prise des médicaments, les médicaments et la consultation médicale de contrôle.
Il ne comprend pas la 1re consultation médicale préalable ni les actes complémentaires éventuellement nécessaires (analyses de biologie médicale, échographie), pris en charge dans les conditions habituelles.

L'IVG médicamenteuse en établissement de santé(hôpital, clinique) est remboursée par l'Assurance Maladie à 100 % sur la base d'un tarif forfaitaire fixé à 257,91 euros.
Ce tarif comprend les analyses de laboratoire préalables à l'IVG, les 2 consultations médicales de prise des médicaments, les médicaments et la consultation médicale de contrôle.
Il ne comprend pas les 2 consultations médicales préalables, facturables en sus et prises en charge dans les conditions habituelles.

L'IVG chirurgicale est remboursée par l'Assurance Maladie à 100 % sur la base d'un tarif forfaitaire variable (de 437,03 euros à 644,71 euros) en fonction de l'établissement de santé (hôpital ou clinique), du type d'anesthésie (locale ou générale) et de la durée de l'hospitalisation.
Ce tarif comprend les analyses préalables à l'IVG, l'anesthésie locale ou générale, l'acte d'IVG et la surveillance, l'accueil et l'hébergement.
Il ne comprend pas les 2 consultations médicales préalables et la consultation médicale de contrôle, facturables en sus et prises en charge dans les conditions habituelles.
À noter que le forfait journalier n'est pas facturable.

Votre complémentaire santé peut éventuellement prendre en charge tout ou partie des frais qui ne sont pas remboursés par l'Assurance Maladie si le contrat que vous avez souscrit le prévoit. Renseignez-vous auprès d'elle.

Principes de confidentialité et d'anonymat
Dans le cas d'une IVG médicamenteuse pratiquée en médecine de ville, les modalités de prise en charge ne permettent pas de garantir l'anonymat de la femme*. À noter toutefois que la feuille de soins remplie par le médecin et le relevé de remboursement transmis par l'Assurance Maladie sont aménagés de façon à préserver la confidentialité de l'acte d'IVG réalisé.
Le médecin est tenu de vous informer de ces modalités lors de la 1re consultation médicale préalable. Si vous le souhaitez, il pourra vous orienter vers un établissement de santé qui pourra, à votre demande, vous garantir un strict anonymat.

*à l'exception des jeunes filles mineures non émancipées sans consentement parental pour lesquelles des dispositions légales prévoient une prise en charge totalement anonyme et gratuite.

Les cas particuliers

L'IVG est prise en charge à 100 % dans le cadre d'un tarif forfaitaire avec dispense totale d'avance de fais pour :
  • les jeunes filles mineures non émancipées sans consentement parental ;
  • les femmes bénéficiaires de la CMU complémentaire ;
  • les femmes bénéficiaires de l'aide médicale de l'Etat (AME).


mercredi 18 février 2015

les directives anticipées




Toute personne majeure peut, si elle le souhaite, faire une déclaration écrite, appelée « directives anticipées », afin de préciser ses souhaits quant à sa fin de vie, prévoyant ainsi l’hypothèse où elle ne serait pas, à ce moment-là, en capacité d’exprimer sa volonté.


  1. À quoi servent les directives anticipées ?
    Dans le cas où, en fi n de vie, vous ne seriez pas en mesure d’exprimer votre volonté, vos directives anticipées permettront au médecin de connaître vos souhaits concernant la possibilité de limiter ou d’arrêter les traitements alors en cours. Le médecin n’est pas tenu de s’y conformer si d’autres éléments venaient modifier son appréciation (cf. infra IV). On considère qu’une personne est « en fin de vie » lorsqu’elle est atteinte d’une affection grave et incurable, en phase avancée ou terminale.

  2. Quelles sont les conditions pour que mes directives anticipées soient prises en compte ?

    1. Condition d’âge
    Vous ne pouvez rédiger des directives anticipées que si vous êtes majeur(e)

    2. Conditions de forme
    Le document doit être écrit et authentifiable. Vous devez écrire vous-même vos directives. Elles doivent être datées et signées et vous devez préciser vos noms, prénoms, date et lieu de naissance. Si vous ne pouvez pas écrire et signer vous-même vos directives, vous pouvez faire appel à deux témoins – dont votre personne de confiance (1), si vous en avez désigné une - qui attesteront que le document exprime bien votre volonté libre et éclairée. Ces témoins doivent indiquer leur nom et qualité et leur attestation est jointe aux directives.

    3. Conditions de fond
    L’auteur du document doit être en état d’exprimer sa volonté libre et éclairée au moment de sa rédaction. Si vous le souhaitez, vous pouvez demander au médecin à qui vous confiez vos directives pour les insérer dans votre dossier, d’y joindre une annexe attestant que vous êtes en état d’exprimer votre volonté et qu’il vous a donné les informations appropriées.

    Le document doit être rédigé depuis moins de 3 ans. Pour être prises en compte par le médecin, il faut que vos directives aient été rédigées depuis moins de 3 ans avant la date à partir de laquelle vous ne serez plus en état d’exprimer votre volonté. Vous devez donc les renouveler tous les 3 ans. Pour cela, il vous suffi t de préciser sur le document portant vos directives que vous décidez de les confirmer et de signer cette confirmation. Si vous décidez de les modifier, une nouvelle période de validité de 3 ans commence à courir. Afin de vous assurer que les directives et leurs modifications éventuelles seront bien prises en compte, vous êtes invité(e) à prendre toutes les mesures pratiques qui s’imposent : mention des coordonnées de la personne détentrice de ces informations, tri des informations à conserver.



  1. Puis-je changer d’avis après avoir rédigé des directives anticipées ?
    Les directives sont révocables à tout moment : vous pouvez donc modifier, quand vous le souhaitez, totalement ou partiellement le contenu de vos directives. Si vous n’êtes pas en mesure d’écrire, le renouvellement ou la modification de vos directives s’effectuent selon la même procédure que celle décrite précédemment (cf. supra II.3). Vous pouvez également annuler vos directives et pour cela, il n’est pas obligatoire de le faire par écrit. Mais cela peut-être préférable, surtout si cette décision intervient pendant la période de validité des 3 ans.
  2. Quel est le poids de mes directives anticipées dans la décision médicale ?
    Si vous avez rédigé des directives, le médecin doit en tenir compte. Dans la mesure où elles témoignent de votre volonté alors que vous étiez encore apte à l’exprimer et en état de le faire, elles constituent un document essentiel pour la prise de décision médicale. Leur contenu prévaut sur tout autre avis non médical, y compris sur celui de votre personne de confiance. Toutefois, les directives anticipées n’ont pas de valeur contraignante pour le médecin. Celui ci reste libre d’apprécier les conditions dans lesquelles il convient d’appliquer les orientations que vous aurez exprimées, compte tenu de la situation concrète et de l’éventuelle évolution des connaissances médicales.

  3. Que puis-je faire pour m’assurer que mes directives anticipées seront prises en compte au moment voulu ?
    Puisqu’au moment où vos directives seront utiles, vous ne serez plus en état d’exprimer votre volonté, il est important que vous preniez, tant que vous le pouvez, toutes les mesures pour que le médecin qui devra décider d’une limitation ou d’un arrêt de traitement puisse les consulter facilement. Si vos directives ne sont pas insérées ou mentionnées dans le dossier qu’il détient, le médecin cherchera à savoir si vous avez rédigé des directives et auprès de qui vous les avez confiées : il s’adressera alors à votre personne de confiance, votre famille, vos proches, votre médecin traitant ou le médecin qui vous a adressé.

    Pour faciliter ces démarches, plusieurs possibilités s’offrent à vous :
    le mieux, en cas d’hospitalisation, est de confier vos directives anticipées au médecin qui vous prend en charge, que ce soit en établissement de santé ou en ville. Dans tous les cas, vos directives seront conservées dans le dossier comportant les informations médicales vous concernant ;
    vous pouvez enfin conserver vous-même vos directives ou les confier à toute personne de votre choix (en particulier à votre personne de confiance, si vous en avez une). Dans ce cas, il est souhaitable que vous communiquiez au médecin qui vous prend en charge les coordonnées de la personne qui détient vos directives afin qu’il les mentionne dans votre dossier.

mardi 17 février 2015

pourquoi (pas) le don d'organes



Donner ses organes c’est dire : Je sais que, suite à un accident brutal, tout sera entrepris pour éviter mon décès. Mais si l’éventualité d’un prélèvement d’organes se présente, tout sera mis en œuvre pour transmettre une nouvelle vie à un ou plusieurs receveurs.
   Je sais qu’il ne pourra subsister aucun doute sur la certitude de la mort de mon cerveau (voir ce qu’est la "mort encéphalique").
   Je sais que les premières démarches consisteront à rechercher mes intentions de donner ou de ne pas donner (voir les lois de bioéthique).
   Je sais que ma famille ou mes proches ont une obligation morale de respecter ma volonté.
   Je sais que ma carte de donneur les aidera lorsque le médecin ou l’infirmière leur parlera du don d’organes. Ils n’auront pas à choisir à ma place.
   Je sais que le prélèvement d’organes et celui de tissus sont des actes chirurgicaux identiques à ceux effectués sur un patient en vie.
   Je sais que l’apparence externe de mon corps sera respectée, pour que mes proches puissent me revoir.
    Je  sais que donner ses organes c’est vouloir, sans  condition ni arrière-pensée, aider d’autres humains dans la détresse, sans se préoccuper de leur appartenance sociale, de leur style de vie, de leur origine ethnique, de leurs opinions…
   Je sais que toutes les grandes religions estiment que le don d’organes entre pleinement dans la tradition d’aide à son prochain.
  Je sais que les receveurs, et leurs familles, sauront apprécier ce cadeau de vie et en seront dignes.

pilule : les recommandations de l'ansm



Après la polémique sur les pilules de nouvelle génération qu'elle sont les recommandations
 de l'Agence Nationale de Sécurité des Médicaments ?

le point sur les certificats médicaux

 


Absence scolaire, voyages, sport... les certificats médicaux "polluent" les consultations médicales de manière exponentielle.  Entre ce qui est légal et ce qui est complaisance il est parfois difficile de faire la différence. Pour plus de clarté il vous suffit de consulter la plaquette du ministère du travail, de l'emploi et de la santé.

samedi 7 février 2015

Ehpad : comment faire ?


Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)

Personnes concernées

Pour être accueilli en Ehpad, il faut :
  • avoir plus de 60 ans
  • et être dépendante, c'est-à-dire être en perte d'autonomie.
Certains Ehpad ne sont pas habilités à recevoir des bénéficiaires d'aide sociale, il est donc utile, en amont, de se renseigner auprès de l'établissement de son choix.
À noter : certains départements accordent des dérogations pour l'admission de moins de 60 ans en Ehpad. Il convient de se renseigner auprès de son conseil général.

Services proposés

Les prestations peuvent varier d'un établissement à un autre. Toutefois, la plupart du temps les établissements proposent :
  • un hébergement en chambre individuelle ou collective,
  • un service restauration, blanchisserie,
  • des activités de loisirs,
  • une aide à la vie quotidienne assurée par des agents de service dont la présence est assurée 24h/24h,
  • une surveillance médicale, des soins assurés en continu notamment par des infirmiers, des aides-soignants et aides médico-psychologiques... Certains établissements de taille importante peuvent employer un ou plusieurs médecins généralistes salariés. Ces derniers sont alors les médecins traitants des résidents.
    Il est utile de se renseigner sur la composition de l'équipe médicale lors de la visite d'un établissement.
Un Ehpad peut être public, associatif ou géré par une entreprise privée.

Démarche

L'intéressé doit effectuer sa demande d'admission au moyen du formulairecerfa n°14732*01.

Admission

Une fois admis, l'établissement doit fournir à la personne accueillie et à sa famille une information claire sur le fonctionnement de l'établissement, sur ses droits et ses obligations et ses conditions de prise en charge.
Un livret d'accueil, le règlement intérieur de l'établissement et un contrat de séjour (équivaut à un bail d'habitation) sont remis à chaque résident au moment de l'admission ; il détaille la liste et la nature des prestations offertes ainsi que leur coût prévisionnel.
À savoir : lors d'une entrée en établissement, comme pour tout déménagement, des démarches sont à accomplir auprès de certaines administrations. Pour obtenir la liste de ces démarches, il convient de se reporter à la page "Je déménage".

Tarification des prestations

Les prestations sont classées en 3 grandes catégories de tarification.

Tarif hébergement

Le tarif hébergement recouvre l'intégralité des prestations d'administration générale, d'hôtellerie, de restauration, d'entretien et d'animation. Il n'est pas lié à l'état de dépendance de la personne âgée et est donc identique pour tous les résidents d'un même établissement bénéficiant d'un même niveau de confort.
En cas de décès de la personne âgée, seules les prestations d’hébergement délivrées avant le décès peuvent être facturées à sa famille. Les sommes perçues d'avance doivent être restituées dans les 30 jours qui suivent le décès.
Aucune clause du contrat de séjour ne peut obliger la famille à payer des prestations d'hébergement non délivrées du fait du décès du résident.

Tarif dépendance

Le tarif dépendance recouvre l'intégralité des prestations d'aide et de surveillance nécessaires à l'accomplissement des actes de la vie courante. Il est évalué par un médecin en fonction du degré de dépendance de la personne âgée, à partir d'une grille nationale d'autonomie, gérontologie, groupe iso-ressources (Aggir). Ainsi, plus le résident est dépendant, plus le coût est élevé.

Tarif soins

Le tarif soins recouvre l'intégralité des dépenses de fonctionnement de l'établissement relatives aux charges du personnel. Il est directement versé à l'établissement par l'Assurance maladie, le résident n'a donc rien à payer, à l'exception des consultations de médecins généralistes ou spécialistes de ville qui ne sont pas incluses dans ce tarif et sont donc à sa charge. Les règles de remboursement sont alors les mêmes que s'il vivait à son domicile

Aides financières

En cas de ressources insuffisantes et lorsque les obligés alimentaires, c'est-à-dire les descendants de la personne âgée, ne peuvent contribuer au financement des dépenses du résident, les frais peuvent, selon les cas, être compensés en partie par :

les frais d'hospitalisation

Les frais d’hospitalisation et remboursement

Si vous êtes hospitalisé dans un établissement public ou une clinique privée conventionnée, l’Assurance Maladie rembourse vos frais d’hospitalisation à 80 %. Votre mutuelle peut prendre en charge les 20 % restant, ainsi que certains suppléments ou dépassements d’honoraires. Le forfait hospitalier reste alors à votre charge, sauf si vous remplissez les conditions d’exonération. Si vous choisissez une clinique privée non conventionnée, les frais restant à votre charge seront plus importants. Dans certaines situations, vos frais d’hospitalisation peuvent être intégralement remboursés. Pour en savoir plus, consultez le site ameli.fr 

Les frais pris en charge

Dans un hôpital public ou une clinique privée conventionnée, les frais liés à l'hospitalisation sont pris en charge à 80 % par l'Assurance Maladie (sauf cas particuliers). Vous serez remboursé après envoi à votre caisse d’Assurance Maladie du bon de sortie remis par l'établissement de soins lorsque vous le quittez.
L'Assurance Maladie prend en charge également une partie des soins réalisés avant ou après une hospitalisation.
Vous serez, par exemple, remboursé à 70 % lors d'une consultation chez un anesthésiste, avant une opération, et à 60 % si vous avez besoin de séances de rééducation après une intervention chirurgicale.

Les frais qui restent à votre charge

À votre sortie d'hôpital, vous aurez à régler :
  • le montant du ticket modérateur, c'est-à-dire la partie des dépenses de santé qui reste à votre charge après le remboursement de l'Assurance Maladie (20 % des frais d'hospitalisation), ainsi que le forfait journalier ;
  • les éventuels suppléments pour votre confort personnel, comme une chambre individuelle, le téléphone, la télévision, etc. ;
  • les dépassements d'honoraires médicaux s’il y a lieu (le patient doit être informé sur ces dépassements et donner son accord).
Toutefois, si vous avez une mutuelle ou une assurance santé complémentaire, ces frais peuvent être remboursés en partie ou en totalité. Renseignez-vous auprès de votre organisme pour savoir si votre contrat le prévoit.
Si vous n'avez pas de mutuelle et que vos ressources sont insuffisantes pour régler les frais d'hospitalisation qui restent à votre charge, deux recours s'offrent à vous :
  • déposer une demande de Couverture maladie universelle (CMU) complémentaire auprès de votre caisse d'Assurance Maladie ;
  • ou déposer une demande de prise en charge au titre de l'action sanitaire et sociale de votre caisse d'Assurance Maladie.

Le forfait hospitalier

Le forfait hospitalier représente la participation financière du patient aux frais d'hébergement et d'entretien entraînés par son hospitalisation.
Il est dû pour tout séjour supérieur à 24 heures dans un établissement hospitalier public ou privé, y compris le jour de sortie.
Depuis le 1er janvier 2010, le forfait hospitalier, fixé par arrêté ministériel, est de :
  • 18 euros par jour en hôpital ou en clinique ;
  • 13,50 euros par jour dans le service psychiatrique d'un établissement de santé.
L'Assurance Maladie ne rembourse pas ce forfait. Il est parfois pris en charge par les mutuelles ou les complémentaires santé, renseignez-vous donc auprès de votre complémentaire.
Toutefois, certains motifs d’hospitalisation peuvent vous permettre d’en être exonéré.
Consultez le site ameli.fr pour en savoir plus sur le forfait hospitalier.

Les cliniques privées non conventionnées

Les cliniques privées non conventionnées sont très peu nombreuses en France. Néanmoins, si vous choisissez ce type d'établissement, vous devez régler la totalité des frais à la clinique.
L'Assurance Maladie vous remboursera ensuite 80 % de vos frais de séjour et des honoraires médicaux, sur la base des tarifs en vigueur.
Attention, les cliniques privées non conventionnées appliquent des tarifs plus élevés que les tarifs en vigueur, les frais restant à votre charge peuvent donc être très importants. Renseignez-vous auprès de votre caisse d'Assurance Maladie avant votre admission.

perte d'autonomie chez une personne agée


des repères simples pour évaluer une perte d'autonomie chez une personne âgée

Les questions suivantes peuvent vous aider à appréhender la perte d'autonomie d'une personne âgée : elles illustrent à l'aide d'exemples concrets la façon dont celle-ci peut se manifester dans la vie quotidienne. Attention, elles ne remplacent pas l'évaluation effectuée par un professionnel de santé.

Pour chacune des questions suivantes, indiquez si la personne àgée a des difficultés à accomplir seule l'activité concernée (Pas de difficulté/difficulté moyenne/difficulté sévère).
La personne âgée a-t-elle une gêne dans les actes de la vie quotidienne ?
La personne âgée a-t-elle du mal à s'exprimer ?
Exemple de difficulté moyenne : la personne cherche ses mots en permanance et a du mal à finir certaines phrases.
La personne âgée a-t-elle du mal à se souvenir de l'heure, du jour, ou de l'endroit où elle est ?
Exemple de difficulté sévère : la personne ne se souvient pas de l'heure du repas
La personne âgée éprouve-t-elle des difficultés à marcher ?
Exemple de difficulté moyenne : la personne cherche toujours des points d'appui pour marcher
La personne âgée a-t-elle des difficultés à se laver ?
Exemple de difficulté sévère : la personne n'arrive pas à se laver elle-même le dos
La personne âgée a-t-elle des difficultés à s'habiller ?
Exemple de difficulté moyenne : la personne n'arrive pas à boutonner sa veste.
La personne âgée a-t-elle du mal à se lever, s'asseoir, ou se coucher ?
Exemple de difficulté moyenne : la personne a besoin de s'appuyer aux accoudoirs de son fauteil pour se lever.
La personne âgée a-t-elle du mal à couper les aliments ? À les éplucher ? À les manger ?
Exemple de difficulté sévère : la personne n'arrive pas à serrer son couteau.
La personne âgée va-t-elle aux toilettes seule ?
Exemple de difficulté moyenne : la personne n'arrive pas à aller au WC.